La méthode BillaTraining

 

Entrainement

La méthode BillaTraining replace le coureur au centre de son entrainement avec comme objectif principal l’amélioration de la performance en se faisant plaisir, tout en limitant le risque de blessure. De plus, la méthode empêche la monotonie de l’entraînement et combat le phénomène de bigorexie.

La bigorexie ?

Bigorexie ou addiction à la course à pied. Non, l’addiction ne concerne pas que des substances chimiques (alcool, drogue …). La bigorexie est reconnue comme une maladie depuis 2011 par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). De ce fait, comme les autres formes de dépendance, la course à pied peut également faire l’objet d’une conduite à risque, non consciente de la part des sujets concernés qui mènera tôt ou tard au surentraînement.

Etes-vous addict à la course à pied ? Faites le test !!

1. Je cours très souvent et régulièrement (+1)
2. Si le temps est froid, trop chaud, s’il y a du vent, je ne cours pas (-1)
3. Je n’annule pas mes activités avec les amis pour courir (-1)
4. J’ai arrêté de courir pendant au moins une semaine pour des raisons autres que des blessures (-1)
5. Je cours même quand j’ai très mal (+1)
6. Je n’ai jamais dépensé d’argent pour courir, pour acheter des livres sur la course, pour m’équiper (-1)
7. Si je trouvais une autre façon de rester en forme physique je ne courrais pas (-1)
8. Après une course je me sens mieux (+1)
9. Je continuerais de courir même si j’étais blessé (-1)
10. Certains jours, même si je n’avais pas le temps, j’allais courir (+1)
11. J’ai besoin de courir au moins une fois par jour (+1)

Si le résultat est supérieur à zéro, il y a dépendance.

Vous êtes POSITIF à ce test ? Vous avez envie d’un entraînement basé sur la QUALITE plutôt que la quantité ? Une envie d’améliorer votre performance tout en vous faisant plaisir ?

La Méthode BillaTraining est faite pour vous!

La Méthode BillaTraining, c’est quoi?

Cette méthode peut se résumer en 3 points essentiels basés sur des idées révolutionnaires:

Nous considérons que le métabolisme énergétique est un TOUT. Oubliez anaérobie alactique, anaérobie lactique, endurance fondamentale… Toutes les filières coopèrent à la façon d’un moteur hybride! Si nous prenons comme exemple une voiture, la batterie électrique représente la phosphocréatine. Le moteur thermique symbolise la consommation d’oxygène. Afin d’appréhender au mieux toutes les qualités de votre moteur hybride (métabolisme) dans son intégralité, nous vous testons grâce au Protocole RABIT!!

A lire aussi : Le Test Rabit

A partir des résultats de votre test, votre profil énergétique est symbolisé sous la forme d’un radar à 4 facteurs: le Radar énergétique

Le radar permet d’appréhender votre profil énergétique selon les 4 facteurs principaux de la performance à savoir une note de Force qui représente la réserve de puissance permettant de solliciter votre métabolisme énergétique et éviter la fatigue précoce en variant la vitesse et la longueur de raccourcissement de vos fibres musculaires; une note de Cardio qui correspond à l’adaptation de votre cœur lors d’un effort et de son efficacité lors de sa sollicitation; une note de Tolérance à l’acidose qui symbolise la capacité à recycler les ions H+ responsable de l’acidité musculaire, en fabriquant de l’acide lactique; et une note de Perception de vos sensations c’est-à-dire votre capacité à estimer votre gestion d’allure (charge facile, moyenne, dure et maximale) en fonction de ce qui se passe réellement au niveau physiologique dans votre corps.

Il faut développer toutes les qualités, toutes les dimensions de ce métabolisme énergétique.
Tout au long de l’année, nous travaillons toutes ces qualités. Nous ne parlons plus de préparation physique générale (PPG) ou d’endurance fondamentale. Oubliez les habituelles 10 kilomètres finalement plus délétère que bénéfique (idées reçues sur la sécrétion de protéines chaperonnes). Trop de kilomètre entraîne avant tout une augmentation des risques de blessures et de fatigue chronique.

Pourquoi développer toutes les dimensions de votre métabolisme ?

Pour expliquer cela, une mise en situation s’impose. Nous savons que le facteur limitant du marathon est la force, plus précisément la force spécifique à l’appui c’est-à-dire la poussée qui va vous permettre de rebondir à chaque foulée. Actuellement, un très grand nombre de coureurs de marathon manque de force ce qui explique en partie la panne à partir du 30ème kilomètre (« mur du marathon »). Ce manque de force se traduit par une incapacité à rebondir entraînant une augmentation du temps d’appui au sol et donc une baisse de la vitesse de course. Ne pouvant plus rebondir, le coût énergétique augmente. Pour maintenir votre vitesse, vous allez être obligé de ré-impulser très fort pour continuer votre mouvement afin de nouveau décoller ce qui se traduira par une fatigue précoce.

Réciproquement, pour le sprint, il est important d’avoir un haut VO2max. En effet, la consommation d’oxygène maximale est atteinte en sprint dès la 4ème seconde (cf. l’étude). Plus votre VO2max diminue, plus vous serez obligé de compenser par l’utilisation de phosphocréatine pour courir à 40 km.h-1 et donc moins vous aurez la possibilité de maintenir votre vitesse au cours du sprint (déplétion des réserves de phosphocréatine).

A titre d’exemple, Usain Bolt possède un bon VO2max (environ 65 ml.min-1.kg-1) pour un sprinteur de 100 et 200m. Etant jeune, il courait sur des distances allant jusqu’au 800m. En Jamaïque, les jeunes coureurs touchent à toutes les disciplines. Cette éducation athlétique complète permet aujourd’hui à Bolt de pouvoir enchainer les demi-finales, les finales, les relais, ainsi qu’une saison entière en étant toujours aussi fort pendant les épreuves.

Si nous développons toutes nos qualités physiques, nous augmentons notre réserve de puissance. La puissance c’est le produit de la force par la vitesse de contraction musculaire. Plus un coureur possède une grande réserve de puissance, plus il peut osciller sa puissance donc sa vitesse au cours d’une épreuve.
Si nous oscillons, nous pouvons par exemple en démarrant vite accrocher VO2max rapidement puisque que nous allons déplété notre phosphocréatine. De ce fait, nous créeons une inflation de consommation d’oxygène à son maximum. Il suffit de ralentir de manière à rester à VO2max, « C’est le principe du 30-30 » .
Néanmoins, il est nécessaire de le faire de façon très précise (en amplitude et en fréquence des oscillations), de telle sorte qu’à la « récupération » nous régénérons notre phosphocréatine et éliminons l’acide lactique en le resynthétisant par exemple au niveau du foie (néoglucogénèse).

Par conséquent, en augmentant notre réserve de puissance, nous allons pouvoir avoir une variation de vitesse qui nous permettra d’aller plus vite qu’une course réalisé à une vitesse moyenne et constante. Cette variation de vitesse dans le temps est ce que l’on appelle la fameuse signature de vitesse.
La signature de vitesse qui sert de plan de course sur marathon ou sur une autre distance telles que le 10 kilomètres ou le semi-marathon, est déterminé à partir des résultats obtenus lors du test RABIT que nous développerons plus en détail dans un prochain article.

Alors convaincu ? Pour essayer cette methode et suivre l’entrainement BillaTraining ou tout simplement pour plus d’informations c’est par ici: BillaTraining

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